1945, l'Après Guerre
En 1945, L'usine reprend son activité avec un nouvel essor, en accroissant ses moyens d'études, de fabrication et d'essais. La surface couverte est presque doublée. Un laboratoire moderne est crée pour étudier la résistance des transformateurs aux ondes de chocs de la foudre.
Les matières premières utilisées sont nombreuses : le cuivre pour les circuits électriques, la tôle magnétique ( alliage de fer et de silicium ) pour les noyaux, les isolants ( papier, carton, bakélite, huile, pyralène )
Les petites bobines, des transformateurs sont réalisées par des ouvrières spécialisées sur des tours à bobiner. L'atelier de bobinage représente 10% du personnel de l'usine. Les bobines sont vernies par pression sous vide pour assurer leur isolement et leur tenue mécanique. Les tôles reçues en feuilles sont découpées puis émaillées dans le four tunnel à 240°. ( 4 ème photo ) L'émail utilisé est un de ceux qui ont été pendant l'occupation mis au point pour les boites de conserves pour remplacer le fer blanc manquant.
L'atelier de montage comprend 2 grands halls, l'un pour le petit matériel dispose d'un pont roulant de 10 tonnes, l'autre pour le gros matériel dispose d'un pont roulant de 50 tonnes. ( 3 ème photo ) Les cuves d'appareils sont réalisées dans 2 ateliers de chaudronnerie. L'un, d'une superficie de 1530 m2 possède un pont de 10 tonnes et sert à l'exécution des grosses cuves. L'autre, de 1716 m2 possède 5 ponts roulant et sert au montage des petites cuves.
Dans l'atelier de mécanique, qui s'étend sur 1562 m2 et qui est équipé de 3 ponts roulant, sont fabriqués les accessoires du transformateur. 20% du personnel y travaille.
Enfin, l'atelier de peinture sert aussi de lieu de stockage.
Avant expédition, les transformateurs subissent des essais d'isolement et de résistance aux ondes de choc dans un laboratoire spécialisé.
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